Ce voyage je l'attendais depuis longtemps et enfin je l'ai fait ! Je ne m'attendais pas forcément à partir en guinée car c'est un pays qu'on connaît peu et dont on n'entend pas forcément parler. En fait je fais de la danse dans une association Baga percussion cela fait longtemsp que je les connais. Dans les conversations j'entendais parler de ce voyage, certaines me racontaient ce qu'elles y avaient vécu, d'autres rêvaient de ce qu'elles allaient y vivre donc ça m'a donné envie. Cette association est tenue par Yves, un musicien qui vient de là bas et sa femme. Il nous a fait connaître son pays, sa culture, son village...C'est un voyage équitable qui propose une juste rémunération des prestations locales et une participation au financement de projets locaux. Il est riche en échange, en solidarité et en couleur. Il permet de pratiquer la danse et la musique tout en ayant un contact régulier avec les locaux, en découvrant leur façon de vivre et leur culture. C'est ce voyage que je vais vous présenter ce soir.
Le 27/02/2010 départ pour l’aéroport je me suis fait aidé dans mes démarches car je n’ai pris qu’une fois l’avion dans ma vie, j’avais 16 ans pour aller en Angleterre. Donc arrivée à l’avance puis montée dans l’avion à 7h20. Et là le décollage j’ai eu une sueur froide, des palpitations, j’ai cru que j’allais mourir ! Heureusement les personnes qui m’entouraient étaient assez sympas et patiente !!
Arrivée à Paris pour une escale d’au moins 3h avant redécollage. Ce qui m’a frappé lors de cette escale c’est que les Africains qui revenaient au pays étaient tous habillés chics avec le costard, les lunettes classes, le chapeau… alors que toi pauvre foté (blanc) tu t’habilles simple voir comme un local pour ne pas tenter le diable ! Ça tue !
Ça allait un peu mieux dans l’avion car, comme on y restait plus longtemps on avait la musique, les films, et j’étais en la bonne compagnie d’une femme Guinéenne de Conakry et sa petite fille avec qui j’ai discuté pas mal plus d’autres dames de Conakry qui se sont jointes à nous ce qui m’a fait oublier la peur de l’avion heureusement !!
Arrivée : Conakry pour notre stage de danse et djembé, but de notre séjour, avec l’association Baga percussion, le soir à 19h (une heure de décalage : quand il est 20 h en France il est 19h en Guinée). On était 9 plus les 2 organisateurs.
Dès ma sortie d’avion une chaleur intense, lourde, irrespirable m’a envahit, je me suis dit ça promet ! Après avoir récupéré mes bagages, j’ai rejoint le groupe qui m’attendait : ouf j’étais enfin arrivée ! L’aéroport grouillait de monde : badauds, vendeurs ambulant, échangeurs d’euros en franc guinéen (soit dit en passant pour 100 euros tu as environ 1 000 000 de francs guinéen ce qui veut dire que tu es « riche » et tu as une bonne liasse de billet en petite coupure !!)
Après une attente assez longue mélangée de conversations, de présentations d’amis, de personnes qui allaient nous accompagner durant le stage…, nous voilà en voiture. Mais depuis mon arrivée j’ai l’impression que tout ce qui m’arrive est irréel tellement je n’arrive pas à croire qu’enfin je l’ai fait, j’ai voyagé en Guinée, en pays Africain.
Au début les routes sont correctes mais dès qu’on arrive dans le quartier du lymbaya, lieu de notre séjour, elles se transforment vite en piste avec de grosses crevasses et de la poussière partout. On est enfin arrivé dans la villa. Nous dormons par terre sur nos matelas de camping avec la moustiquaire car le paludisme est très présent donc mieux vaut se couvrir le soir de vêtements imprégnés et d'aérosol antimoustique. Il n’y a pas toujours d’électricité et parfois c’est dur avec une lampe électrique pour bien voir et retrouver les choses, mais on s’adapte très bien. Il y a 2 salles de bain qui ne sont pas très hygiéniques, l’une d’entre elle a une douche avec juste un robinet et pas de pommeau de douche, les WC sont n'ont pas de chasse d’eau, il faut y verser un seau d’eau afin que le tout s’en aille.
Après une courte installation, on est parti se balader non loin de la maison pour acheter des bricoles car il y a tout un tas de petites boutiques partout, qui vendent pleins de choses comme des cigarettes, des bougies, des fruits… (le tout dans un noir total, vu qu’il n’y a pas toujours l’électricité, c’est pourquoi on voit pas mal de lampes torches dans les rues,) ou des spécialisées comme des couturiers, des salons de coiffure, des bars…Dans les rues, des gens partout de tous âges circulant avec les chiens, les poules et poussins, les voitures…
Après cette petite excursion on a mangé (mangue, poisson séché, patate douce, un peu épicé) et décidé d’aller boire un verre dans le quartier. Dans le bar, assez sympa, ils y passaient de la musique française mais style nostalgie (Marc Lavoine) et musique internationale des années 80 c’était marrant ! Après on a fait un tour un peu plus loin on s’est arrêté manger des brochettes de viande de dindon épicées pas mauvais du tout mais bien gras ! On s’est baladé tard mais il y avait toujours du monde et les boutiques ouvertes. Puis on est rentré à la villa.
Un jeune Africain qui se trouvait avec nous, m’a collé toute la soirée (il a tenté sa chance avec toutes les filles : il a vu un troupeau de dindes arriver il s’est dit chouette ! super ! il ne savait plus où donner de la tête !! Alors une nouvelle dinde qui arrive et c’est la fête !), bien entendu le tout dans le respect, la situation m'a amusé car c'était rigolo de le voir faire !! Lorsque l'on est rentré, nous a montré des pas de danses improvisés, vu qu’il est danseur et musicien dans une compagnie, et il était là : ouah ! Super ! Ça nous a fait rire.
L’école à Conakry : il y en a peu : collège, lycée, université et parfois tout le monde tourne dans la même classe. Ils portent des uniformes de couleurs différentes selon la classe : maternelle, primaire, collège, école coranique, lycée mais dès qu’ils arrivent à l’université l’uniforme n’existe plus, chacun est libre de porter ce qu’il veut.
Le 28/02/2011, le matin après le petit déj. Petite ballade puis préparation pour le voyage à Katako. On devait partir à 11h30 mais on est en Afrique et là bas on attend et on n’est pas pressé, en plus on vit sans montre, sans heure (une première pour moi) alors avec le groupe on s’est occupé : certains ont pris les djembés et ont joué des rythmes et nous on a dansé des chorées que l’on connaissait de France. Après le chargement des voitures on est enfin parti vers 15h30. Je me trouvais dans la voiture des artistes (ouah !) À 4 derrière serrés comme des sardines ! On a mis de l’essence, prit de quoi boire, grignoter et départ une bonne fois pour toute.
Je ne connaissais pas du tout Conakry, je m’attendais à un semblant de ville tout de même, mais le chemin que l'on a pris pour aller à Katako était horrible ! des ordures partout, certaines en train de bruler, de la pollution, des gens partout, des boutiques faites avec les moyens du bord en tôle et plastiques, l’air était chaud et irrespirable entre les odeurs de pollution de part les voitures qui crachaient noires, de bruler, la poussière de la terre rouge au sol, on aurait vraiment dit un bidonville ! En plus les animaux mangent dans les détritus et boivent l’eau croupie et sale Beurk !! Mais bon heureusement on n’est resté à Conakry que peu de temps, malgré tout on y a fait de bons contacts car les gens sont très gentils et ouverts.
Quelques heures plus tard on voit enfin un peu de végétation, le paysage change et devient magnifique.
Sur la route, tu te demandes comment certaines voitures arrivent à rouler, les vitres sont parfois cassées ou avec de gros impacts (ils ne connaissent pas carglass LOL), elles sont bricolées comme elles peuvent, vieilles, branlantes, mais surtout chargées à bloc : 10/12 personnes dans la voiture sans compter ceux qui sont à l’arrière et sur la galerie et flanquées d’un immense chargement sur le toit qui tient comme il peut ! En plus ils roulent super vite ! Il n’y a aucune règle et, en dehors de ronds points et quelques stops, il n’y a quasiment aucun feu. Mais elles fonctionnent il n’y pas plus d’accident que ça, par contre ils klaxonnent beaucoup mais ne s’énervent quasiment jamais alors que les gens roulent n’importe comment et qu’il en arrive de partout c’est hallucinant ! Et les flics sont là sur le bas côté à te saluer en rigolant !! Mais que fait la police ???? LOL.
Enfin de beaux paysages magnifiques ! Et sur cette piste on a croisé énormément de gens, certains qui savaient où ils allaient et d’autres qui attendaient sur le bord on ne savait quoi en nous observant passer ! On a croisé des animaux aussi (poules, chats, chiens, chèvres…), des villages en bord de route, ce qui m’a étonné, mais on m’a dit qu’avant ce chemin n’existait pas mais les villages étaient déjà installés alors lorsqu’il y a eu la route ils se sont retrouvés au bord, malheureusement pour eux. Devant les cases il y a une avancée en paille avec des sacs remplis dessous, j’ai appris qu’ils y stockaient le charbon et des bricoles à vendre sur les marchés ou autres.
Enfin une péripétie ! Car on ne part pas en Afrique sans péripétie il faut le savoir ! Une panne de notre voiture, la courroie apparemment, en plus les vitesses ne passaient plus, bref pleins de problèmes (alors que la voiture avait été révisée le matin LOL !). On s’est donc arrêté sur le bas côté. Dans la voiture de derrière, la musique tournait à fond : waka, waka, le tube de l’été ! tous sont sortis en dansant et en chantant et on a suivi, sauf ceux qui réparaient la voiture bien entendu, il faut bien qu’il y en ait qui travaillent pendant qu’on s’amuse non ? Franchement c’était super ! Au lieu de s’énerver comme on le fait souvent en France on a subi la panne en danse, chant, rigolade et musique ! trop classe !! Surtout au milieu de nulle part avec un beau paysage ! On est reparti, il faisait chaud surtout serrés comme on l'était. En plus les routes sont aléatoires avec des trous des bosses, t’es secoué comme un Orangina ! On s’est arrêté dans des petits villages pour se dégourdir les jambes, acheter de quoi grignoter… car la route est très longue et pas confortable. Bien entendu comme on était pas mal de blanc on a eu des attroupements de vendeurs ambulants (noix de coco, bananes séchées, poissons séchés, œufs, beignets…) de badauds, etc… ils essayaient tous de nous vendre un maximum de produits forcément !!
2ème panne sur la route, toujours notre voiture, la nuit commençait à tomber, la boîte de vitesse ne marchait quasiment plus, on avait plus de lumière et en plus ça chauffait ! On s’est arrêté devant un petit village et pareil musique danse chant ! Au début il n’y avait qu’un enfant à côté d’un camion qu’il avait fabriqué en bois. Puis, vu l’animation : la musique, la danse, les chants, les rires, toute la famille est arrivée et à applaudi en disant foté ! (blanc), ils étaient content de nous voir car c'est rare l'animation dans le coin surtout faite par des fotés ! Notre prof de danse a elle aussi fait son show c’était trop génial !! Reparti, après cet interlude, et encore une panne cette fois pour de bon impossible de redémarrer. Encore un attroupement de gens et d’enfants dont un qui discutait avec moi jusqu’au moment où il m’a dit : «dès que je te vois tu me plais » sauf qu’il avait dans les 10 ans et que j’aurai pu être sa mère. On lui a dit de partir ! Ça craint !! (en même temps peut être qu'il ne savait dire que cette phrase ou qu'il a cru dire je t'aime bien ? va savoir !!) Les musiciens sont restés avec la voiture en panne à voir pour se faire dépanner et moi je suis montée sur les genoux de la co-présidente de l’association, ce qui n’était pas top avec les trous et les bosses mais comme j’avais quasiment le nez sur le pare brise et qu’il faisait nuit j’ai pu observer un ciel magnifique rempli d’étoiles, vu que dégagé de toute pollution lumineuse, et après une courte halte je suis montée sur les genoux d’un gars du groupe qui me faisait des massages du dos (il est kiné) en parlant donc c’était plus agréable LOL ! Enfin 7h de trajet c’est long heureusement qu’il y avait la musique et l’ambiance. Puis arrivée dans un super village : Katako de nuit tard. Des gens nous attendaient dont le petit Ernest un bébé qui ne dormait pas encore. Puis ce fût les présentations et les bonjours avant de s’installer dans nos cases et de manger et de dormir.
01/03/2011 Le matin on s’est levé tôt à 8h, ce qui fait qu’avec 2 personnes du groupe on est allé se balader dans le village en prenant la piste principal. On y a croisé tous les villageois qui nous ont salué et dit « ça va ? » tous très polis. On a croisé des chiens, des poules, chèvres, chat, etc… dans une belle végétation et un superbe village avec de magnifiques cases de tous styles. On a croisé des enfants en costume bleu qui voulaient une photo, ils nous ont suivi tout du long, je me demandais pourquoi, mais en fait leur école maternelle catholique était sur notre chemin ! D’ailleurs tous les enfants qui étaient déjà rentrés dans la cours se sont précipités pour nous saluer ! On est allé jusqu’au bout du village où il y avait un champ avec en fond de la brume et des cocotiers et autres végétations magnifique ! Au retour on est repassé devant l’école et on est resté à écouter les enfants qui chantaient, puis on a été interpellé par la sœur qui enseigne ici pour parler un peu, très gentille. Ensuite sur la route un papi nous a parlé, puis un membre de la famille du président de l’association qui nous a accompagné jusqu’au campement. Ici la langue utilisée est le sousou. Ensuite petit déjeuné avec le groupe puis danse (tiriba) de 10h à 13h en pleine chaleur avec un attroupement d’enfants, d’adolescents et d’adultes nous regardant parfois amusés allant même jusqu’à rire de nous en disant eh foté ! Bien en tendu sans méchanceté aucune !! (forcément eux dansent au berceau et c’est naturel, ils dansent magnifiquement bien !). Après douche avec de l’eau du puits mis dans une bassine, et une calebasse pour se la verser dessus, dans une petite case aérée, le repas est pris à même le sol avec de l’eau en bouteille car l’eau n’est pas potable où alors il faut aller la chercher à un forage et y mettre une pastille de micro pur dedans pour la boire, puis repos et enfin djembé (rythme yankadi) il fallait voir le premier cours on était trop nul en plus je ne comprenais rien je n’y arrivais pas et car il est vrai que je suis plus danseuse que musicienne ! Mais c'est bien de voir aussi l'autre côté ça permet d'apprendre beaucoup de choses !! Enfin notre prof a gardé ses cheveux sur la tête tout le temps donc ça va !! Le soir spectacle de bienvenu avec une fête traditionnelle : danse du mariage baga autour du feu avec le masque qui représente la déesse de la féminité DEMBA puis soirée entre nous au clair de lune vu que pas d’électricité, avec juste le reste du feu du spectacle, mais ce qui est bien c’est que l’on voit très bien les étoiles, le ciel est magnifique et dégagé ce qui est rare à voir pour nous ! On a essayé de chanter des répertoires de musique Française aux Africains mais le résultat n’était pas top vu qu’on ne se souvenait pas des paroles ou que l’on chantait des chansons paillardes, mais franche rigolade !!
Le 02/03/2011levé tôt, petit déj. et danse sous la chaleur, puis douche, puis repas avec discussions, puis café, puis départ pour Kamsar, une ville qui est à 12 km sur une piste faite de trous et de bosses et poussiéreuse, pour aller au marché. Sur la route, à peine sortie du village, on a vu pleins de rizières de part et d’autre de la route, des gens qui marchaient et des femmes portant des choses sur la tête. Arrivé au marcher, il y a eu un problème avec la voiture de la co-présidente, qui a eu la mauvaise idée de ne prendre que des blancs à son bord. Ce qui fait qu’à un moment elle a tourné pour chercher une place pour se garer et s’est faite arrêter par un flic lui disant qu’il y avait un sens interdit (alors qu’il n’y avait aucun panneau), que les locaux le savait bref, vu qu’elle discutait il a menacé de dégonfler les pneus si elle ne payait pas ! Ça a duré un moment heureusement, les gars africains de notre groupe sont arrivés et s’en sont mêlés ! (en plus des musiciens on avait des militaires pour nous accompagner jsutement pour éviter ce genre de problème car le pays est corrompu et un peu instable). Pourtant ça ne les dérangent pas de voir des voitures bondées autant à l’intérieur qu’à l’extérieur, les personnes sans ceinture, chargées comme des mulets roulant vite, au contraire ils saluent les gens, leur font des sourires, blaguent avec eux !! Ça tue !! Mais que fait la police ???? LOL. Un africain ami de notre président, qui possède une île (l’île de Taïbé) nous a accompagné au marché et très vite je me suis retrouvée entraînée seule avec lui. Il m’a conseillé dans mes achats, guidé, m’a parlé de pleins de choses intéressantes, bref sympa. Ce qui fait qu’une fois fini le marché, comme les autres n’étaient pas encore là et qu’il faisait très soif je lui ais offert un verre. Cette ville est moins pire qu’à Conakry puisque plus petite, mais polluée, bruyante, poussiéreuse, sale et le marché fatigant !
Ici il faut marchander les prix, c'est comme ça c'est leur tradition même si cela peut être gênant vu leur niveau de vie très bas alors que le produit est fait main et très beau !!
Ensuite on a attendu à la voiture que le groupe arrive et départ pour Katako. L’activité djembé s’est faite tard vers 20h presque dans la nuit ! Puis ce fut le repas et soirée musique/chant/danse qu’on a prolongé entre nous à la suite, encore mêlée de chants français et blagues…. On a essayé de boire du vin de palme et je peux vous assurez que c’est dégueulasse ! Mieux vaut la bière !!
Anecdote : je ne sais plus à quel moment du séjour mais nos cuisinières et notre prof de danse lors des présentations, nous ont donné un prénom africain (c’était Mondo pour moi) et dans le groupe il y avait un Africain et bien sûr on lui a demandé de se présenter et devinez comment il s’appelait ? Robert (nous on s’attendait à un prénom typique de là bas alors que non il portait un nom bien français LOL.)
Le 03/03/2011 toujours pareil, petit déj en discussion avec des enfants autour, puis lavage de linge en tirant l’eau du puits dans des seaux (on a bien sûr demandé à un mec de nous aider il faut bien qu’ils bossent ces mecs sinon ils servent à quoi ? LOL) et on s’est mis sur un genre de plaque de béton pour le laver avec une brosse entouré d'un groupe d'enfants qui nous regardaient avec curiosité ! Ensuite danse iolé avec gros attroupement de familles et enfants seuls. Ensuite douche et repas. L’après midi, vu que l’on avait acheté du tissu au marché on est passé chez le couturier du village pour se faire faire des habits (robe et jupe pour moi). En revenant, on est passé par d’autres chemin du village notamment une petite forêt et on a vu un champ de manioc, un arbre à noix de cajou, des cocotiers, des manguiers, des petits fruits qui ont un goût de prune poire patate douce, des fruits de palme et la préparation de l’huile de palme. Là un monsieur un peu âgé est venu discuter avec moi me disant que je devais lui payer le voyage pour aller en France car il était pauvre, que les blancs et les noirs étaient pareils. Dans la conversation Je lui ais dis que je ne connaissais le manioc que sous la forme alimentaire et il m’a dit toi tu ne fais que manger ! Alors que c’est la première fois que je viens en Afrique, forcément il y a pleins de choses que je ne connais pas !! et surtout tant que l'on est pas allé là bas on est loin de s'imaginer le décallage, la pauvreté, le manque de moyens pour tout (électricité, eau potable...) bref ça m’a saoulé, heureusement qu’il n’a pas continué le chemin avec moi !
Le soir djembé avec le président de l’association, repas puis soirée et gâteau d’anniversaire pour sa femme. (Je ne sais pas ce que je faisais soit des photos, soit discuter, mais le gâteau m’est passé sous le nez je n’ai pas pu y goûter dégoutée !! car c’est la première fois que l’on a eu un vrai gâteau, car là bas les gâteaux style gaufrettes au chocolats ou autres que l’on achetait sur les marchés étaient dégueulasses ! Après ça encore un spectacle qui fut le même que le premier, ou peut-être la suite ? sur le mariage baga avec le masque…
Anecdote, durant le séjour, un jeune gars avec qui je discutais et voyant que je faisais des photos souvenir m’a dit qu’il voulait mon torse en souvenir, je n’ai pas bien compris ce que cela voulait dire je pense qu’il s’est mal exprimé et qu'il voulait juste une photo de moi !! De toute façon je n’avais aucun moyen de lui donner la photo qu’il demandait. Car ils ne parlent pas toujours bien le français.
Le 04/03/2011 levé tôt et départ pour l’île de Taïbé. Encore en surnombre dans la voiture !! On est passé devant Kamsar puis quelques km plus tard on est allé vers un restaurant en bord de mer, de là on pouvait prendre la pirogue à moteur en direction de l’île. Après l'installation, attente comme toujours ! Puis enfin le départ !! Le paysage sur la route était très beau et sauvage ! Puis accostage les pieds dans l’eau sur l’île. Elle était magnifique sauvage avec des palétuviers, des pêcheurs, à l’arrière, des rizières, une forêt, dont un coin sacrée, de grosses coupelles (on se demandait à quoi elles pouvaient bien servir et j’ai appris qu’ils faisaient y des sacrifices pour le diable-génie pour que l'île et ses habitants aient tout ce qu'il faut ! ça fait peur !!) bref super cadre, super plage et en plus on était tout seul ! Donc on a été se baigner et jouer à des jeux comme des gosses : bataille, on se montait dessus, le gros délire !! Puis on a mangé, cette fois pas de couvert on a essayé la méthode africaine avec la main droite, il fallait pétrir le riz en sauce, en faire un genre de boule la mettre vers les doigts et la gober ! Eh bien je ne vous raconte pas le désastre ! Surtout que les plats qu’on mange sont gras et pleins de sauces bien colorées on en avait un peu partout sur le visage, le corps et autour de nous ! (espérons qu’au moins c’était bon pour la peau) en tout cas on avait l’air tâche ainsi barbouillé !! Après on s’est reposé car c’était la marée basse, l’eau était loin et le sol n’était plus que sable un temps puis vase gadouilleuse où tu t’enfonces allègrement ! Puis danse doudounba (en plus des 2 autres que l’on a appris), puis de nouveau plage avec beaucoup de courant, puis repos tranquille. Le soir j’ai visité l’île avec son propriétaire, pendant que les autres faisaient du dje mais on n’a pas pu tout voir !! J’ai rencontré les pêcheurs et quelques villageaois. Il m’a expliqué qu’il voulait en faire un site touristique donc je lui ais conseillé de surtout faire dans l’éco tourisme sinon son île ne ressemblera plus à rien elle sera défigurée par les promoteurs et ce sera un désastre ! Il faut qu’elle reste préservée comme elle est autant que possible ! Style y mettre un camping ou des cases aménagées sinon catastrophe !!
La nuit commençait à tomber quand ils ont commencé à s’activer pour rentrer (alors qu’il n’y a pas de lumière sur une pirogue, on ne te voit pas et tu ne vois rien non plus !!). Il y avait des vagues quand on a commencé à embarquer, ça secouait beaucoup et on se faisait asperger d’eau !! Et forcément il faisait nuit et un peu froid quand on est arrivé au restaurant ! Le soir repas puis djembé rythme tiriba.
Le 05/03/2011 dernier jour au village, on était trop triste ! les gens étaient tellement accueillant, gentils toujours bonjour ça va, à nous parler, on nous a même offert des cadeaux (un collier de notre prof de danse et un, pour ma part, d’un villageois après qu’on ait un peu discuté, c’était un collier avec le masque DEMBA, dieu de la féminité représenté dans le mariage baga.
Donc, ce dernier jour, j’ai voulu faire la lessive seule comme une grande c’est à dire prendre 1 bassine et chercher l’eau au puits. Il est vrai que c’était lourd et pas pratique mais je me débrouillais pas mal, je pense, mais bon je suis une foté !! Et une maman a dit je ne sais quoi en sousou (leur langue) et puis foté et je vois un gamin d’environ 10 ans arriver, me donner une bassine, prendre le récipient pour tirer l’eau du puits et me servir, j’étais gênée quand même qu’un enfant qui s’occupe de moi !! Ce qui fait que pour le remercier je lui ai offert un crayon de couleur et une feuille pour dessiner. En plus il y avait pleins de petits qui se moquaient de moi en rigolant et disant foté ! eh oui un blanc ça ne sait pas se débrouiller apparemment, en plus de ne pas savoir danser et ça les fait rire !! LOL !! Bien entendu il n'y a rien de méchant là dedans, c'est juste une différence de culture et de mode de vie !!
Après cet épisode on est allé à l’école porter les cahiers, crayons, livres que l’on avait amenés, on a visité les classes, discuté. Ici, pareil qu’à Conakry ils ont des uniformes et les classes vont de la maternelle au collège et fonctionnent comme nos parents avant avec la 7ème, la 8ème et le certificat d’étude.
Ensuite cours de danse, puis repas, puis attente. Il était convenu d’aller chercher les affaires chez le couturier avant 16h car après les membres de l’association revenaient. Seulement les filles s’en fichaient. Je leur parle, personne ne m’écoute donc je me suis levée pour y aller seule. Malheureusement je ne savais pas où c’était, je demande donc aux cuisinières, elles me disent attend. OK. Après une demi heure je vois notre prof de djembé qui arrive je lui demande il me dit je ne sais pas où c’est, attend ! Au bout d’une demi heure on me dit voit avec Dieu (un militaire qui s’appelait Dieudonné mais surnommé Dieu car Dieu est avec nous et nous protège tout au long du chemin !) seulement où est Dieu ???? Enfin un quart d’heure plus tard il pointe son nez ainsi que les filles (soi disant qu’elles n’avaient pas entendu ce que je disais alors que j’ai la voix qui porte mais bon Grrrrr) oui j’ai vu Dieu mais après je ne l’ai plus vu donc j’ai encore attendu cette fois avec les filles, et lui, il était entrain de discuter tranquillement de la pluie et du beau temps Grrrr ! Et enfin on est parti prendre nos affaires chez le couturier et refaire un tour du village en passant par la maison de Dieu et ses terres (magnifiques paysages) avec quelques arrêts chez sa famille pour dire bonjour !!
Le repas : on mangeait pas mal gras et riche : poulet riz sauce et poisson frais grillé ou séché sauce, souvent épicées et parfois bananes plantains et patates pour accompagner le poulet avec une sauce à l’oignon, aussi des mangues avec poisson et patate douce et des feuilles de manioc, cela ressemblait à des épinards en plus foncé, avec de la peau de vache, et plus rarement semoule en accompagnement et des crudités et aussi du poulet avec sauce à l’arachide. Et ce qu’il y a de bien là bas c’est que tu vois ton poulet vivant avant de le manger car il le ramène devant toi attaché, du marché. Une fois même ils ont mis ce poulet vivant dans le garde manger qui était à côté de la chambre des filles alors forcément le soir quand tu as envie de dormir et que tu entends : cot, cot, cot pendant des heures c’est pas cool surtout quand tu sais que le lendemain il sera dans ton assiette ! Alors elles ont demandé à ce qu’il soit déplacé.
Après la balade chez le couturier on a fait un peu de djembé entre nous, vu que l'on est pas parti à l'heure et des photos de tout le groupe, des enfants, des villageois et surtout dit au revoir tristement car c’était un peu magique là bas ! Le départ s'est fait très tard, bien entendu, on a attendu comme vous le savez !!
Ce qu’il y a de bien là bas c’est qu’ils tardent toujours pour mettre de l’essence alors forcément au bout d’un moment il n’y en a plus et il faut en acheter dans des échoppes sur la route dans des bouteilles plastique car vous vous doutez bien que sur les routes désertiques et les petits villages il n’y a pas vraiment de station essence ! La route a été longue. On s’est arrêté 2 fois pour manger de la viande de dindon épicée et grasse avec des oignons et un peu de sandwich, plus une panne d’essence et arrivé à 4 h du matin à Conakry. En plus on a remangé un peu là bas mais c’était tellement bon qu’on a craqué ! (ils nous attendaient vers 21h/22h soit dit en passant !!)
Le 06/03/2011 le matin réveil tard, discussions et petit déj. Puis ville pour changer de l’argent et acheter des bricoles dans le coin avec quelques personnes du groupe, les musiciens et la prof de danse. Pour une fois ils étaient pressés, j’avais commencé à laver mon linge dehors pensant avoir le temps et on m’a interpellé disant qu’il fallait partir (ça m’a étonné !) et quand je suis rentrée mon linge était lavé et étendu (c’est un peu gênant quand même !). Enfin, J’ai pu voir un Conakry un peu plus correct que ce que j’avais vu pour aller à Katako, ça faisait un peu plus ville, on a vu des jardins, le palais du peuple, un quartier riche, un centre culturel de musique de Guinée, le port sale et bruyant avec un petit marché sur la place.
Ici les gens ne dorment jamais il y a tout le temps de la vie partout, des échoppes ouvertes jusqu’à pas d’heure, même le dimanche, pareil pour les discothèques qu’on trouve ouverte le dimanche soir, des marchés tous les jours, des gens partout, des enfants aussi, incroyable !! Tout se fait en musique africaine et ça s’est cool ! On n’a pas d’heure, pas de montre, réglé avec le soleil ou le caquètement des animaux et ça nous va bien. Le soir, après le repas on est allé en boîte alors qu’on n’avait quasiment pas dormi la veille et qu’on était crevé mais bon on en a profité quand même, surtout que c’est la famille du président de l’association qui tient cette boîte ! Donc départ pour danser ! Au début on prend un verre mais la musique n’est pas super, un peu lente, ça ne bouge pas trop. Après il y a eu de bonnes musiques tout de même, dont la musique du voyage Waka Waka, donc on a quand même dansé , mais j’étais tellement crevée que je n’ai pas apprécié comme j’aurai du la soirée ! Pourtant des africains très sympa sont venus danser avec moi alors j’ai quand même fait bonne figure !! Ceci jusqu’à 1h30.
Le 07/03/2011 le matin levé tôt pour aller au port de Conakry pour prendre la pirogue pour la 2ème partie du séjour : île de Roome. On est parti tard comme à l’habitude ! Sinon ça n’aurait pas été drôle ! En plus on s’est pris les embouteillages en pleine chaleur avec la fumée noire des pots d’échappement, la poussière, la fumée des poubelles qui brulaient plus le fait qu’on était serrée comme des sardines derrière (j’étais avec un mec et on n’avait pas de place). Enfin on est arrivé au port surpeuplé et après une attente on est monté dans la pirogue où on a encore attendu sous le soleil en cuisant à mort sous la chaleur, heureusement toujours dans une bonne ambiance ! Enfin le départ dans un paysage magnifique en pleine mer avec des îles belles et sauvages alentour… Après 50 mn arrivée sur l’île, déchargement avec les pieds dans l’eau. Après un repos bien mérité et une installation rapide, on est allé à la plage magnifique, personne à part nous, le soleil qui se couchait, les vagues, la forêt alentour, une eau chaude bref super !! Puis on s’est mis au djembé, puis on a dansé, puis on a mangé. Après tout ça on a eu droit à un petit spectacle de bienvenu : musique et chant et un peu danse improvisée puis enfin au lit !!
Le 08/03/2011 levé tranquillement. Puis, après le petit déjeuner, danse, après la danse on a eu la surprise de voir 2 membres de l’association (dont l’africain qui nous avait montré les pas de danses le soir de mon arrivée à Conakry), qui n’étaient que de passage. Ensuite repas, puis plage rigolade dans l’eau comme des gamins !!
Les paysages sont magnifiques et riches, ici. On a même vu un arbre à calebasse que je ne connaissais pas plus d'autres plantes et végétations superbes.
Ce qu’il y a en Afrique c’est que tu te fais souvent draguer , en plus certains ne se gênent pas parfois pour te demander de les entretenir (payer à manger, à boire…) ils te regardent avec insistance, c'est parfois un peu gênant ! Mais il suffit d'être clair avec eux, leur faire comprendre que pour toi ce n'est que copain et c'est tout !!
Après douche dans une structure en dur avec l’eau du puits, un seau et une calebasse comme à Katako et des WC ou il faut mettre un seau d’eau pour que ça s’écoule car il n’y a pas de chasse d’eau comme à Conakry mais c’est sale et ça pu l’urine même dans les douches. Puis djembé et repas. Puis le soir jeux de gamin entre nous et le groupe on a bien rigolé !! Puis dodo !
Le 09/03/2011 levé tôt entre un mec qui parlait fort, et le caquètement des poules, des coqs, des oiseaux et je ne sais trop quoi encore impossible de dormir donc petite balade sur la plage seule pour ramasser des coquillages et autres bricoles. Et c’est la seule fois où j’ai eu un vrai contact avec les gens de cette île. Ils m’ont demandé ce que je cherchais, pourquoi faire, je les ais intéressé. Ensuite même programme petit déj, danse, repas, plage.
Comme je disais précédemment, le contact sur cette île, vu qu’elle est touristique, n’est pas le même qu’à Katako, les gens ne t’aborde pas trop, il reste très poli « bonjour, ça va ? » Mais ça ne va pas plus loin, sauf une fois où des adultes, me voyant ramasser des coquillages et autres objets m’ont demandé ce que je faisais et pourquoi faire… Même les enfants sont différents, quelques uns qui viennent voir le cours le matin et se moquer de nous comme d’hab., mais quand ils nous parlent c’est pour réclamer de l’argent ou des soins c’est tout. Tout est une question d’argent !! C'est un peu moins authentique !!
Le village n’est pas aussi beau non plus qu’à Katako, moins bien entretenu… Il y a une école primaire, quelques petites échoppes, un dispensaire et des vendeurs ambulants (on a mangé un de leur beignet sucré très bon !!)
Les filles ont amené des vêtements à faire faire chez le couturier, qui a été conseillé par celui qui possède l’île, soit dit en passant, le gars était bourré, n’avait pas de fil il a fallu lui payer, il a pris des mesures on ne sait pas comment et n’a pas mis quel tissu allait avec quelles mesures, en plus il travaillait dans le noir !! La catastrophe !! Les filles, en nous racontant, nous ont dit qu’elles allaient rire en voyant leur vêtement : trop large, tissus mélangés, trop petit, un pantalon à la place d’un haut et le pire c’est qu’elles avaient raison il a même utilisé 2 tissus différents pour un même vêtement elles étaient dégouté et ont payé moitié prix sauf ce qui était à peu près correct…
Donc après la plage, djembé, puis repas puis concert africain où on a dansé comme des fous avec tout le groupe, on s’est défoulé !!! On a même eu droit à la danse des militaires (ils étaient 3 dont Dieu) c’était trop marrant ! Dans leurs uniformes sérieux avec des tongues de fille !! Puis dodo.
Le 10/03/2011 ramassage de coquillages et fils au bord de l’eau, puis même programme petit déj, danse soko, repas au bord de l’eau pour une fois, djembé plus tôt avec un autre des musiciens on a appris cinté et revu les autres rythmes mais comme on était dissipé et qu’on y arrivait pas trop ça l’a fait rire (je pense qu’il préférait ça à s’arracher les cheveux !) Comme ça on a profité de l’après midi à la plage et en kayak de mer pour certains. Le soir repas, puis spectacle de djembé avec un groupe d’enfant et d’adulte dont Yékéni qui était là pour faire son stage lui aussi. Il y a eu des danses improvisées et moi on m’a apporté le foulard pour danser, Heureusement que je suis passée en premier car il y avait du niveau !!
Le 11/03/2011 levé tôt 7h pour faire le tour de l’île à pied avec le groupe et guidé par un de nos pote Africain. On est passé dans la forêt et une partie du village et comme les pierres étaient trop glissantes pour faire le tour on a monté la colline d’où on avait une superbe vue sur tout ce qui nous entourait : l’île aux esprits, attenante à notre île (où personne n’allait car elle était hantée et maudite), Conakry et d’autres îles… Après on a rejoint les autres pour le petit déj. Puis on a eu un nouveau professeur (un africain qui a un peu perdu la tête à cause de la drogue mais extrêmement doué en danse) pendant une heure il devait nous faire faire une chorée, seulement 30 min plus tard, il est parti, puis est revenu, mais ne tenait pas en place et a fini par partir avant la fin de l’heure. Donc on a continué avec notre prof habituelle avec chorées, chants, super !! Ensuite on a mangé et été à la plage et cette fois tout le monde était là même les cuisinières c’était super surtout quand tu les vois rentrer dans l’eau avec des pas de danse !! Puis repas et djembé tard. Ensuite soirée entre nous, certains ont pris des djembé et nous on a dansé un peu, chanté, bref rigolé…
La danse sous la chaleur était très dur à supporter à tel point que lorsque je m’arrêtais de danser j’avais l’impression de bruler de partout sur le corps, d’avoir le corps en feu !! C’était horrible !!
Le 12/03/2011dernier jour sur cette île après le petit déj., un petit tour au bord de la plage, on est remonté dans la pirogues à 11h/11h30 ce qui est tôt quand même ! Départ pour Conakry on était triste car ça sentait la fin du séjour et on n’avait pas envie ! Retour à la maison de départ. Après le repas, repos puis couturier car je voulais faire faire un pantalon donc attente car on était nombreux mais le temps de le faire il fallait revenir le lendemain midi le chercher. Je suis donc allée à celui d’à côté mais il a fait du très bon travail donc ça va. Vers 17h30/18h on a eu droit au spectacle de Baga Foté : notre groupe de musiciens et notre prof de danse et 2 autres membres de leur groupe : 1 femme et un homme et 2 enfants c’était magnifique même si ça a commencé à la tombée de la nuit et qu’il n’y avait pas d’électricité, enfin on s’est arrangé pour en avoir après. Après danse ensemble avec un peu de musique et djembé, vu que c’était le dernier jour pour 2 d’entre nous, ils partaient à 2h30. Puis sortie dans un bar tous ensembles genre musette africaine, d’ailleurs il n’y avait pas grand monde et la musique était lente de quoi dormir quoi ! Mais on est allé danser quand même et là on a fait l’ambiance de la soirée c’était super mais je m’endormais tellement j’étais crevée ! On y est resté jusqu’à 4h du matin. Après enfin le lit !
Le 13/03/2011 dernier jour à Conakry et sur le sol Guinéen on part à 22h45 le soir même, donc le matin levé tôt pour aller au marché tous ensembles avec notre guide (Dieu) normal !!! On y a passé 3h au moins c’était fatigant le monde la pollution la chaleur mais j’ai trouvé tout ce que je voulais voir plus c’est tellement tentant !! Par contre on a vu un étal de viande en pleine chaleur avec les mouches dessus ça donnait pas envi heureusement que tout est bien cuit !! Après le repas on est allé avec une du groupe chercher les habits on a croisé un pote africain qui nous a accompagné. Malheureusement comme j’avais donné RDV à 12h au couturier et qu’il était presque 15h il n’était plus là ! Les boules, la couturière d’à côté a essayé de le joindre mais rien donc j’ai dis que je repasserai. En fait ce sont les filles qui y sont allées et j’ai eu mon pantalon chouette !! Après repos ! Et enfin, j’ai eu droit à un massage de la part de notre kiné, (il a massé tout le monde) il le fait trop bien et ça fait un bien fou !! On a été gâté tout de même !
Une pintade ou un dindon qui venait nous crier dans les oreilles le dernier WE accompagné d’un deuxième, ils venaient toujours à la même heure c’était marrant mais on ne s’entendait plus parler !!!
Et voilà c’est la fin trop triste ! Après le repas direction l’aéroport .
En rentrant chez moi, après 6h d’avion, vers 9h du matin, je n’avais pas dormi de la nuit car mauvaise posture, pas trop de place, peur, et le deuxième avion je suis tombée sur un bavard (alors qu’il voyait bien que je dormais à moitié)J'étais déboussolée, un peu malade et je me demander ce que je faisais là en sortant de l'avion.
En tout cas c'est vraiment un autre monde là bas, une autre vie et c'est vrai que le retour en France a été très dur il m'a fallu une semaine voir plus avant de me réadapter !! Ici tout est propre, rangé, rien ne dépasse, tout est organisé, tout fonctionne...En plus il y a de la vie, des couleurs, des sourires que l'on ne retrouve pas forcément en rentrant !! En tout cas c'est un voyage vraiment enrichissant qui nous apprend à relativiser !!
Anecdote : les radios qu’ils écoutent ici, entre autre : cherry fm, nostalgie, et les bières : guiness, guilux, skull.
Un peu de langage sousou (je ne garanti pas que ce soit bien écrit c'est surtout écrit en phonétique) :
oungaï : on y va
fabé : vient ici
wonowali : merci à vous tous, inowali : merci à toi, ifanowali : merci à toi aussi
Bonjour : tanamouri, réponse tanayomouri
adé : non
awa : ok
ikena : ça va ?
tanamoufegne : bonjour, réponse : efegne
anguesegue : bonne soirée
Foré : noir, foté : blanc
iyo : oui
10 : fou
Itan : toi
Otan : ensemble
Nani : 4
Wontanara : on est ensemble
Le miel : coumi
Le pain : tami
Au revoir : owo
Ounfafé : on arrive
Togotogoya : papillon
Ireledi : comment tu t’appelles
Atofan : c’est jolie
Itofan : tu es jolie
Irafanma : tu es belle
Dondoti dondoti : petit à petit
Quering : 1
Sempe : la force
Fin !! mais à refaire !!
Anne D.